Paroles _ Denis Girard (janvier 2012)

Il en faudrait bien davantage
Des chevaliers de la confiance
Comme des aveugles derrière leur chien
Qui s’abandonnent et goûtent leur chance
Sans jamais se méfier de rien
Les pépins les pires catastrophes
Qui traversent le quotidien
Devant toi jamais ne se portent
Car tu es sûr que tout va bien

Refrain
Debout seul sur le bord du gouffre
Le long du cortège des souffrances
Tu crois que tout va pour le mieux
Face à la faucheuse qui rôde
Tu changes la mort en vacances

Tu as le cœur le plus candide
Et toutes les ronces de mon jardin
Deviennent si petites soudain
Quand tes canulars y fleurissent
Comme des drapeaux sur un parcours
Pour souligner nos belles conquêtes
Laissent la paix sur ma maison
Comme ces vieux films américains
Où le bonheur gagne à la fin

Je veux apprendre de ton regard
À croire que j’ai le grand pouvoir
De faire pencher la folle balance
Qui guide la couleur du destin
Vers les continents de la chance
Le cœur agit comme un aimant
Sur les deux pôles de l’avenir
Et le secret du devenir
Dépend du poète qui s’invente